« Spectacle vivant à l’ère du numérique : mutations et perspectives »

J’ai lu un communiqué publié par le Syndeac en juillet 2015 intitulé « Le spectacle vivant à l’ère du numérique : mutations et perspectives ». A l’initiative du conseil national, un groupe de travail composé de divers acteurs culturels ont débuté une réflexion sur la pratique du numérique dans le secteur du spectacle vivant. Ce groupe a dégagé 5 problématiques :

–  le numérique comme outil de création artistique
– le numérique comme outil de diffusion des captations audiovisuelles de spectacle vivant sur internet
– les pratiques numériques dans la promotion et la médiation : le spectacle vivant existe avec son public
– la captation ou la numérisation des œuvres dans les actions pédagogiques, de sensibilisation, de formation ou d’archive
– production et droit dans le cadre de la captation et de la diffusion.

Cette lecture m’a conforté dans l’idée que les problématiques liées au numérique dans le secteur du spectacle vivant étaient des réflexions actuelles. Cela me confirme que le numérique a apporté de nouveaux dispositifs de notoriétés comme la captation vidéo d’un spectacle vivant qui peut être utilisé à plusieurs fins comme celle de la recommandation, du stockage de contenu (archivage), de la promotion, etc.

Le troisième point est celui qui m’intéresse plus particulièrement. Il met en évidence le lien entre la communication et la médiation mais aussi l’impact du numérique sur la relation avec les publics. Ainsi, j’ai décidé d’orienter mes lectures vers la sociologie des usages et des publics mais aussi la médiation culturelle.

Source :
Syndeac, Le spectacle vivant à l’ère du numérique : Mutations et perspectives, juillet 2015

Pourquoi ce sujet ?

Lorsqu’il a fallu déterminer un sujet pour mon mémoire de master, il était évident pour moi qu’il devait être cohérent avec mon parcours professionnel et personnel tourné vers le spectacle vivant. Il devait également prendre en compte la thématique du séminaire choisi : « pratiques culturelles et numériques ». Ainsi, c’est dans la volonté de m’interroger sur un sujet alliant ma curiosité pour les pratiques culturelles dans le secteur du spectacle vivant et mon intérêt pour le numérique que j’ai décidé de m’intéresser aux vidéos dans les parcours de spectateur.

Ce sujet a également découlé d’un constat que j’avais pu faire. Les extraits vidéos de spectacle vivant étaient de plus en plus courant. J’ai pu observer l’apparition de vidéos montés tels que des teasers pouvant ensuite être diffusés sur le site internet des théâtres. En effet, si au cinéma les bandes-annonces sont des outils promotionnels courants au théâtre ce n’était pas le cas.

Ainsi, j’ai voulu m’intéresser à l’émergence de ces vidéos et à la manière dont le spectateur appréhendait cet outil. Je voulais observer l’articulation de cet outil par rapport aux autres outils de communication, plus traditionnels, comme la brochure de saison.